INFORMATIONS GENERALES



Publié le 25/01/2017


Résidence secondaire ….et future fiscalité
                   C’est un  lieu commun que de découvrir que nos politiques , de quelque bord qu’ils se réclament, sont, comme Harpagon, à la recherche du Graal qui leur permettrait de trouver la solution  pour remplir le tonneau des Danaïdes de nos finances.
                        Un des derniers  projets de Bercy est de  se pencher sur la mise à niveau des fiscalités locales immobilières, c’est à dire la taxe d’habitation et l’impôt foncier qui seraient devenues , au fil des décennies, trop éloignées de la   réalité des faits tant, il est vrai, l’immobilier, même modeste, est la seule référence inamovible et apparente du degré de fortune de tout un chacun.
                        Sans faire de bruit, nos têtes pensantes parisiennes ont donc lancé une étude préalable à la refonte des valeurs locatives….des locaux professionnels dans un premier temps !  Il y a parait-il 3,3 millions de locaux professionnels en France, il y aura forcément des échos de la réforme proposée tant par les organisations professionnelles (Medef et CGPE) que des entreprises elles-mêmes.
                        Dans le droit fil de ce préalable professionnel, il faut s’attendre à la suite logique de l’histoire : les maisons d’habitation et les résidences secondaires.  Là, c’est un peu plus flou, car si pour les immeubles professionnels les critères techniques sont relativement plus objectifs et plus  simples à définir, pour les maisons et appartements individuels les critères sont beaucoup plus subjectifs (localisation, standing, environnement, notoriété du lieu… etc.), ceci pour la résidence principale déjà va poser de nombreux futurs problèmes d’équité dans l’évaluation de la nouvelle base d’imposition.
                        Pour les résidences secondaires, en plus des critères objectifs ou subjectifs attachés à l’immobilier d’habitation ordinaire, viendra se greffer la situation géographique et la notoriété  touristique fluctuante de la région. Il est en effet très aléatoire de fixer des variables (importants quelque fois) entre un même immeuble à Vaux et l’autre à Ars en Ré pourtant situés tous les deux en Charente-Maritime et en bordure d’Océan à la même latitude..
                        Nous somme donc 35 millions d’habitations principales et résidences secondaires à avoir en vue un certain chamboulement de la fiscalité foncière. Une étude préalable et une estimation des retombées est actuellement en cours par le ministère des Finances : parmi les quelques départements retenus : la Charente-Maritime .  Wait and see
                                               JRG
  -------------------------------------------------------------------------------------------



Publié le 18/01/2017


Les résidents secondaires ….. suite et fin                                                                                                                             Dans l’article intitulé « les résidences secondaires : bientôt un sondage » en date du 15 aout 2013, nous vous informions de cette enquête diligentée par l’université de la Rochelle afin de donner corps à l’importance du rapport  habitation principale/résidence secondaire dans ce département 17 qui se targue en 2016 d’avoir décroché la première place du podium de la fréquentation touristique en France…. (même si c’est très bien, il faudrait rester modeste tant tout çà est sujet à caution) !
                            Le magazine local de la communauté de communes du pays royannais CARA’MAG (édition hiver 2016) que chacun peut trouver dans sa boite aux lettres, publie les résultats de l’enquête lancée en 2013 et quelques chiffres intéressants qu’il faut quand même relativiser lorsqu’on les compare à ceux affichés en 2013…
                            En 2013 on parlait de 95.000 résidences secondaires représentant 21 % du parc immobilier total – en 2016 il n’y a plus que 83.000 résidences secondaires représentant 22 % du parc immobilier total ?.... où sont passées les 12.OOO résidences qui manquent ?...
                            C’est beaucoup plus précis  avec les chiffres concernant l’occupation des lieux cumulés en une année civile.  En 2013 elle était estimée à 90 à 120 jours par an, en 2016 elle estimée à 106 jours par an (82 jours à usage privé + 24 jours à tierce personne)
                            Plus intéressantes sont les données sociales et de résidence principale qui permettent d’avancer que les propriétaires issus la région parisienne et/ou du sud-est viennent peu souvent mais plus longtemps, alors que les picto-charentais et aquitains (ce sont les mêmes maintenant) séjournent plus souvent mais moins longtemps à chaque fois et, surtout, évitent la haute saison estivale….
Portrait type du résident secondaire en 17 :
-         66 ans en moyenne
-         68% sont retraités
-         65 % sont des couples sans enfant        
-         36 % sont issus de la catégorie socio-professionnelle « cadres et professions intellectuelles supérieures » 32 % de la catégorie « professions intermédiaires » 16% « artisans, commerçants »
-   14 % ont un revenu net inférieur à 2200 Euros, une large proportion des ménages (47 %) a          un revenu compris entre 2.200 à 4.200 Euros et 19 % ont un revenu entre 4.200 et 5.600 euros -20 % ont un revenu supérieur
-      32 % sont domiciliés en Poitou-Charentes, 27 % en Ile-de France, 10 % en Centre Val-de-Loire
-         64 % ont acquis un immeuble construit, 18 % ont fait le choix de construire, 18 % en ont hérité
-         Leur résidence secondaire en 17 a une capacité moyenne de 6 couchages et, dans 80 % des cas c’est une maison
-         Leur ancrage local est souvent ancien (29 ans en moyenne quand même) !....
 Pour compléter le tableau du « résident secondaire picto-charentais » découlant des travaux de l’Université de La Rochelle, sachez que :
-         Au cours des 5 dernières années 77 % des résidents ont  ainsi consacrés un budget moyen annuel de plus de 4.000 euros  pour les travaux de leur résidence en faisant le plus souvent appel à des entreprises locales ….
-  La dépense moyenne sur place d’un ménage lambda (alimentation, loisirs etc…) est en moyenne de 4.127 euros soit 41 Euros par jour de présence…
-         Commentaire de l’enquête :  bien que peu  d’entre eux  soient électeurs, ils sont au moins contribuables, et le succès de l’enquête auprès des propriétaires, comme les témoignages recueillis, ont démontré leur volonté d’être plus fortement écoutés et impliqués dans la vie locale…  commentaire très bien ciblé
Cette enquête se termine par un plan de la zone touristique du département avec 3 zones différentes colorées en jaune, vert et rouge :
-         En jaune les iles (Oléron et Ré) qualifiée de « retraités aisés en quête de tranquillité »
-         En vert : l’arrière pays de la bande littorale  qualifiée de « les actifs aisés en mal de campagne »
-         En rouge la bande littorale de La Rochelle à Talmont (dont nous faisons partie) qualifiée de « les pictos-charentais en quête d’urbanité »
NOUS SOMMES DONC DES PICTO-CHARENTAIS EN QUETE D’URBANITE ….. c’est mieux que rien.
Le rapport de synthèse de l’étude est consultable sur le site :    www.agglo-royan.fr
                                                                  JRG
  -------------------------------------------------------------------------------------------



Publié le 07/04/2015

Brèves de copropriété (automne 2016)

Une bonne nouvelle pour débuter : dans son édition du 23 septembre 2016, un des hebdos parisiens et référent des variations périodiques enregistrées dans les ventes immobilières de France par les notaires, place notre commune de Vaux sur mer au second rang – pour l’ensemble du département – à 3.530 euros du m2 pour les appartements, juste derrière Saint-Palais à 3.570 euros mais devant La Rochelle à 3.240 euros.  Pour les maisons – hors l’ile de Ré qui est toujours dans l’exceptionnel avec une moyenne de 450.000 euros – Vaux domine toutes  les autres localités de Charente-Maritime avec un prix moyen de 265.000 euros devant Saint-Palais à 247.000 et La Rochelle à 240.000.  La reprise se confirme donc malgré toutes les secousses (non telluriques mais sociétales)  que notre pays subit depuis 2 ans contre son gré et ses fondements républicains et laïques.
                            -0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

LES SYNDICS : le contrat type…..suite….et sans doute pas fin.
Dans l’article intitulé « brèves de copropriété, le futur nouveau contrat de syndic… », en date du 26 mai 2015, nous faisions allusion à l’abus de facturation des syndics (dont Nexity usait et abusait) concernant l’illustre « état daté », son corollaire  « le pré-état daté » et, cerise sur le gâteau, « la mise à jour de l’état daté… » çà ne s’invente pas !..  les syndics avaient donc la possibilité de facturer 3 fois le même renseignement pour la vente d’un lot de la copropriété et pour ce simple document issu du logiciel le plus basique ils arrivaient à soutirer au copropriétaire vendeur de son lot entre 400 euros  dans les meilleurs cas (pour seul état daté) et 800 euros pour la collection complète : état daté + pré état-daté + mise à jour !...

Depuis la sortie des décrets d’application de la loi le pré-état n’est plus facturable par le syndic, il ne fait plus partie des missions du syndic pouvant donner lieu à la perception d’honoraires supplémentaires, il a regagné les actes compris dans la gestion du « tout sauf » qu’il n’aurait jamais dû quitter. C’est beaucoup moins clair pour ce qui concerne la mise à jour.   Nexity était parmi ceux qui le facturaient, on aimerait avoir la certitude qu’il ne fait pas partie des contrevenants.

                                                        JRG
 

  -------------------------------------------------------------------------------------------

Publié le 07/04/2015



Le point sur l’immobilier de la Cote de Beauté…
                Comme chaque demi-saison, un des principaux hebdomadaires parisiens publie, pour l’ensemble de la France, les tendances haussières ou baissières de l’immobilier.
                        Département par département et ville par ville, il publie la cote moyenne issue des  ventes enregistrées par les notaires du cru.                  
                        Pour la Charente-Maritime, nous retiendrons la cote référence de La Rochelle et celles de nos voisins immédiats : Royan, St Georges-de-Didonne et St Palais-sur-Mer.

La Rochelle : appartements anciens 3.390 € du m2, en baisse de 9,9%                                                       maisons anciennes : 135.000 €, en baisse de 3,4% 

Royan : appartements anciens 2.590 € du m2, en baisse de 6,8%                                                                  maisons anciennes : 213.500 €, en baisse de 19,3%

Saint Georges: appartements anciens 2.660 € du m2, en baisse de 15,3%                                                                 maisons anciennes : 200.000 €, en baisse de 13,8 %

Saint-Palais : maisons anciennes : 260.000 €, en baisse de 3,7 %

Vaux: appartements anciens3.610€ en hausse de 3,2 %                                                                   maisons anciennes : 280.000 €  -  étale – 

                        Même s’il convient de prendre ces indications au second degré du fait qu’ils reflètent seulement une moyenne sur une période de 6 mois seulement et sur un marché constitué d’au moins 50 % de résidences secondaires dont les critères de sélection relèvent beaucoup plus du coup de cœur que de la raison, il n’en demeure pas moins qu’on peut de se satisfaire de n’être pas les plus concernés, pour le moment, par la chute du marché immobilier et la sinistrose qu’elle engendre de facto dans l’ensemble du pays.


 -------------------------------------------------------------------------------------------
 Publié le 30/11/2014

Les mal-aimés de la copropriété ?..
L’hebdomadaire référent de notre région s’est donné pour mission, chaque mardi de publier un supplément intitulé « IMMO » qui fait un point exhaustif des  dernières nouvelles de l’immobilier en corolaire des annonces publicitaires du grand sud-ouest.
Cornaqué pour l’essentiel de ses propos et conclusions par l’ARC – qui n’a pas la réputation, justifiée, d’être tendre avec les pros de l’immobilier – la dernière mouture du mardi 25 novembre 2014 développe un sujet,  récurrent s’il en est, qui nous concerne au premier chef.
« la cote des syndics chute »  rien moins ! c’est le titre accrocheur qui réveille la curiosité.
A la lecture de l’article il apparait qu’une association CLCV  (Consommation, Logement et Cadre de Vie) a diligenté une enquête pour connaitre l’appréciation des copropriétaires sur le contenu de la nouvelle loi ALUR (vaste programme en panne de décrets d’application…) et sur les syndics chargés de sa vulgarisation si tant est qu’ils cessent un jour de faire tout et son contraire pour en faire annuler le contrat-type des syndics qui fait partie intégrante (et gênante semble-t-il) de la loi ALUR.
Le résultat, pour les syndics, c’est qu’ils sont (mais ce n’est pas un scoop) en train de se tirer une balle dans le pied, car la conséquence c’est que de 49 % de taux de satisfaction en 2012, ils sont passés à 39 % en 2014  ce qui représente un recul de 10 points en 2 ans !..., plus que 8 ans à attendre pour arriver au point ZERO.  A titre de complément, ces mêmes copropriétaires étaient 55 % en 2012 à être satisfaits de la gestion des arriérés de charge, ils ne sont plus que 47 % maintenant.  Qui plus est, lorsque le syndic appartient à un grand groupe (Nexity par exemple) le taux de satisfaction tombe à 33 % ! alors que les cabinets indépendants affichent un taux de satisfaction sur les même sujets de 42 %
Au-delà de ces cas de figures qui résultent d’une moyenne générale, chacun peut se faire une idée en faisant une approche comparative avec notre syndic , avec ce qu’ils connait de la réalité des choses, mais on ne peut ignorer que plus va plus mal çà fonctionne essentiellement sur tous les travaux de gestion et de comptabilité que les grands groupes sous-traitent à des entités captives mais étrangères (pour l’instant semble-t-il en France). Mais qu’en sera-t-il lorsque notre compta et/ou notre gestion seront expatriés au Maroc ou au Bengladesh ?...
Pour terminer sur ce sujet, l’enquête diligentée par CLCV a interrogé les copropriétaires sur leur perception (dans le texte de la loi Alur) sur les deux serpents de mer des syndics, savoir : l’illustre « compte bancaire séparé » et le non moins célèbre « contrat-type de syndic ». Là c’est un taux d’adhésion de 93 % des copropriétaires à ces deux obligations de la loi Alur………. Sauf que là les syndics ne jouent pas le jeu et font tout pour faire annuler les décrets d’applications qui donneraient vie à ces obligations qui resteront lettre morte tant que les décrets ne seront  pas publiés au J.O.
Certes, on peut toujours gloser sur ce qui fait le pain des journalistes et leur métier.            A les lire,  il n’en demeure pas moins que si la société, dans son ensemble, doit suivre l’évolution que l’informatique a introduite dans notre vie de tous les jours, il serait quand même souhaitable qu’une part de la relation se fasse d’homme à homme et non pas exclusivement d’entité à simple particulier.  C’est toute la difficulté du rapport qui existe actuellement entre l’entité du syndic et le copropriétaire lambda et elle ne va pas, semble-t-il, en s’améliorant….                                                                                                           JRG  


-------------------------------------------------------------------------------------------


Publié le 01/10/2014



Le bon syndic (choisissez la formule qui vous convient …)

                Poursuivant ses commentaires hebdomadaires sur les copropriétés, avec le concours de l’Arc, le quotidien charentais de référence détaille le panel de solutions à notre disposition avec le détail du positif et du négatif de chaque cas de figure.



Le syndic professionnel  les grands groupes nationaux comme Foncia, Nexity, Citya et consorts détiennent 90 % des copropriétés de plus de 30 lots.  Les honoraires annuels pour la gestion courante et les prestations particulières dites « hors forfait » se situent entre 130 € et 250 € par lot selon le bon vouloir du prestataire et l’accord plus ou moins consenti  des bénéficiaires qui n’en peuvent mais…

Cette variation du simple au double, pour une même prestation totalement encadrée par les prescriptions de la loi Alur, peut s’expliquer par le degré réel d’implication dans la gestion des conseils syndicaux et de l’ASL dans  le cas de parties communes. Dans le cas de notre copropriété (5 copros + 1 ASL) nous devrions nous trouver très prés du minimum de 130 € étant donné le concours permanent et important des copropriétaires et la légèreté pour ne pas dire plus des prestations de Nexity.


Le Syndic bénévole :  réservé à de toutes petites copropriétés, il est fortement déconseillé au-delà de 20 lots, ce qui parait malgré tout beaucoup compte tenu de la complexité des textes à maitriser et du flou que la loi Alur introduit, incomplète et même détricotée pour partie depuis le dernier changement de gouvernement.  Il est à peu prés certain que les syndics bénévoles seront obligés de consulter (à frais communs) les notaires et/ou avocats pour les parties techniques et un comptable agréé pour tout ce qui relève de la gestion comptable.

Le Syndic Virtuel :  Là nous entrons dans un domaine on ne peut plus flou, il est totalement novateur et n’a aucun recul dans le temps qui pourrait engager certaines copropriétés à quitter le « professionnel » pour aller vers le « virtuel »
Son absence physique du terrain doit poser des problèmes et obliger les représentants syndicaux à un concours très important dans un cadre très stricte de communication et prises de décisions avec délégation de pouvoirs par le syndic (seul responsable aux yeux de la loi)
L’effet induit de ce partage de la gestion directe tirerait (il faut le mettre au conditionnel car il n’y pas le recul nécessaire pour être précis) les honoraires annuels pour chaque lot de 95€ minimum à 108€ maximum à comparer avec les 130€ minimum et 250€ maximum du syndic professionnel qui assure la totalité des tâches.
Si tant est que nous pouvons estimer nous trouver à mi chemin entre le syndic professionnel et le syndic virtuel, chacun de nous peut savoir à quel degré Nexity est logique dans la somme qu’il perçoit sur chacun de lots en additionnant la quotte part de chacune de nos copropriétés à la quotte part de l’ASL.
                                       JRG
 


-------------------------------------------------------------------------------------------

Publié le 01/10/2014



Le Marché Immobilier en 2013 :
                Comme d’habitude, cet hebdomadaire national publie pour la 2° fois cette année, la cote moyenne des ventes d’immeubles d’habitation de l’année 2013 dans les principales villes du pays et sur celles qui relèvent du loisir de la mer ou de la montagne.
                Comme d’habitude, il faut prendre ces chiffres avec un certain doigté,  dans notre région ils reflètent une certaine moyenne qui tient compte des points hauts (proximité des plages, desserte locale, proximité des services etc…) pour certains, et des points bas (orientation, éloignement relatif des services et commerces, bruit etc…) qui se traduisent dans le montant de la transaction.
                Concrètement, pour avoir une idée de la variation des moyennes entre 2011 (publié le 28 mars 2012) et 2013 (publié le 30 septembre 2014) on notera que :
Royan est passé de 2815 euros le m2 en 2011 à 2767 euros en 2013
St Georges est passé de 3210 euros le m2 en 2011 à 3133 euros en 2013
Vaux est passé de 3750 euros le m2 en 2011 à 3468 euros en 2013
                Manifestement il y a un tassement des prix qui s’est fait jour, ce n’est pas  encore un tremblement de terre, c’est un ajustement après des années un peu euphoriques.   Certains des plus anciens de la copropriété se rappelleront que dans les années 90-95 c’était l’acquéreur qui faisait le prix ….. était-ce pour autant le bon temps ?....
                JRG


 -------------------------------------------------------------------------------------------

Publié le 04/06/2014

Les Syndics à la loupe !.... c’est le titre accrocheur du dernier opus du principal quotidien charentais dans sa mouture du mardi 3 juin 2014 à propos de nos « chers » syndics.

    Il faut reconnaitre que ce sujet récurrent a été très mis en relief depuis que la célébrissime Miss Duflot s’est mise en tête de mettre de l’ordre dans la fantaisie des syndics par le biais de loi « Alur » qui n’en finit plus de provoquer des cauchemars tant dans le texte que dans les décrets d’application déjà en application ou en train de sortit au compte gouttes.

      L’UFC-Que Choisir et l’Arc (Association des Responsables de copropriétés)  se sont unis pour procéder à une évaluation exhaustive des leaders de la profession.

      Sont passés à la moulinette les contrats de Foncia, Nexity (bien sur) ,Immo de France et Loiselet. Et le résultat est, au-delà de toute logique, à la hauteur du pire attendu par les deux enquêteurs !.... Pour reprendre les termes même de l’introduction de l’article  « les résultats sont affligeants : persistance de présentation contestable, prolifération des clauses abusives, tarif excessif des prestations particulières, sans compter la violation d’obligations qui seront bientôt en vigueur avec la loi Alur…. »

      Ce début d’appréciation ne fait pas dans la dentelle, et ne fait qu’office d’apéritif par rapport au plat principal : il faut parler du très célèbre mais très rare compte séparé (tout à fait légal) dont l’application très progressive est proposée contre un surcoût qui peut aller au-delà de 23 % quand il devrait être accordé gratuitement..  Rappel est fait du texte de loi qui autorise – encore – le compte commun pour les seules copropriétés de 15 lots maximum (ce qui n’est pas la majorité des cas).

      Les vrais-faux forfaits « tout compris »  présentant comme prestations particulières des prestations normalement comprises dans le  forfait de base et justifiant de généreux honoraires indus ont permis à UFC-Que Choisir et l’Arc  d’épingler le forfait de Nexity (sur onze prestations)…. Très largement battu par Foncia qui s’est  fait épingler sur 18 prestations.

      Côté « clauses abusives » dans ces contrats passés à la loupe, on est encore très loin également du juste correct :  une moyenne de 17 clauses abusives par contrat est révélée par nos deux chevaliers blancs, avec un record de 25 clauses de ce type dans le contrat type de… Foncia

      Le dernier paragraphe de cet article est consacré aux honoraires de syndic pour la surveillance des travaux dans la copropriété. Là aussi, en prenant connaissance des taux appliqués par les nantis de la profession, on est pris de vertige devant le pourcentage qui est exigé quand on sait – d’expérience vécue – ce qu’est la « prestation » d’un syndic dans la surveillance des travaux … Enfin pour enfoncer le clou jusqu’à la tête UFC-L’Arc épinglent également les rois de la copro sur les frais de transmission d’un dossier Cx à un avocat : 420 € à la concurrence et un état daté 480 € alors que ce document est tiré instantanément sur une imprimante d’ordinateur.

                        Pour conclure, en réalité il n’y a rien de nouveau sous le soleil des copropriétés.  Le syndic fait ce qu’il veut quand il veut, il facture également ce qu’il veut sans  trop tenir compte des dernières dispositions légales, lesquelles il faut le dire sont suffisemment floues pour laisser une large  part à l’interprétation des textes au seul bénéfice toutefois de celui qui tient les cordons d’une bourse qui ne lui appartient pas… mais après tout ce sont des banquiers d’abord, des syndics ensuite et tout un chacun des copropriétaires se satisfait de ce modus vivendi : pourvu qu’il y ait de l’eau dans la piscine en été et de l’éclairage pour regagner sa thébaïde le soir, il fait bon vive à Vaux !

                                                                                  JRGayot
-------------------------------------------------------------------------------------------
 Publié le 16/11/2013

De tout….un peu
En plus de notre ministre du logement, Mme Duflot, qui perturbe déjà largement le sommeil de nos syndics patentés avec ses idées vertes sur la future loi cadre en gestation (avancée), notamment sur la liste exhaustive des prestations «facturables légalement » au titre des prestations contractuelles copropriété/syndic, voilà qu’un nouveau perturbateur – aux dents longues semble.t.il – vient de faire son apparition sur le net.
Il a nom : WWW.LeBonSyndicom ! rien moins.
Si vous le cherchez sur le net, vous pourrez voir qu’il a réussi à se positionner à la première place mais que la deuxième a été squattée immédiatement par un syndic de dimension nationale : N……, qui le marque à la culotte et qui se trouve coincé entre deux sites du Bonsyndic !  Manifestement la guerre est déclarée, déjà, entre ce nouveau venu et l’establishment qui voit d’un mauvais œil cet intrus venir  perturber les rentes de situation dont il bénéficie encore pour le moment.
Mais qu’en est-il  de ce nouveau venu et que propose-t-il de nouveau : tout d’abord un prix forfaitaire et non négociable de 99 € par an  et par lot pour la gestion mais c’est le seul élément chiffré auquel on accède sur le site, le reste est sans doute classé « secret défense » et accessible seulement après avoir formulé une demande de devis en prouvant avoir la qualité de copropriétaire et membre d’un C.S. ou d’une ASL.
Son argument principal pour inviter le quidam à franchir le pas du devis en espérant la résiliation du syndic habituel, c’est que, d’après une enquête d’un institut de sondage non précisé, 60% des copropriétaires se disent satisfaits de leur prestataire habituel…mais, très justement, LeBonsindic.com pose la bonne question : que fait-on des 40% d’insatisfaits ?... Manifestement il les verrait bien rejoindre la nouvelle entité qui avance ses arguments : disponibilité 7/jours/7, 14 heures par jour (quand même !) et visite 1 fois par an de l’ensemble de la copropriété pour établir l’ordre des priorités.
Au-delà du fait que tout cela est relativement récent et ne bénéficie pas, pour le moment, du recul nécessaire pour porter un jugement sur cette gestion par télécommande, il apparait que le net va permettre, une fois de plus, à des novateurs, de porter des coups à des situations  de syndics dont le confort tant gestionnaire que financier incite à l’indolence.
Ceci étant, il faut croire que le message est quand même bien passé auprès des acteurs traditionnels de la gestion de copropriété.  Pour ne pas la nommer, la Sté N….. citée plus haut, qui a réussi à se caler entre deux sites de LeBonSyndic.com fait feu de tout bois pour contrer cet empêcheur de tourner en rond. Nouveau, Nouveau : elle propose sur le net : « toutes vos prestations en un forfait !... » - « forfait syndic tous inclus !... » « une gestion simplifiée !... » « vous souhaitez faire baisser vos charges !... »  etc… etc… à croire que tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, sauf qu’il faut bien ramener les choses à leur juste dimension : LeBonSyndic.com,  à tort ou à raison, même s’il est à l’âge adolescent a répandu le virus du prurit dans la profession de syndic, il nous appartient d’en observer les effets pour en tirer les leçons le moment venu mais il est patent que nous aurons, probablement,  tout à y gagner à un moment donné qui n’est peut être pas aussi éloigné que çà.
   - :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :
La loi Alur
L’actualité des copropriétés est actuellement très vivante du fait des intentions de la Ministre du Logement du Gouvernement  actuel.
En témoigne le « spécial immobilier » d’un grand hebdomadaire national qui, dans son édition du 27 septembre, apporte quelques éclaircissements sur les conséquences des intentions ministérielles actuelles au sujet de la gestion des copropriétés.
1/ il semble que l’on se dirige, de gré ou de force pour les syndics, vers une application stricte de la loi Alur qui stipule expressément que chaque copropriété doit être titulaire d’un compte séparé : son crédo : « le compte bancaire séparé garantit la transparence financière et préserve les intérêts des copropriétaires ».  Toutefois, cette garantie et cette indépendance ont un coût (supplémentaire) estimé à 500 € par an et par copropriété annonce le pdg de f… premier syndic de France
2/ la Loi Alur (toujours elle) prévoit également, devant l’échec relatif des dispositions de l’Arrêt Novelli interprété et bidouillé par l’ensemble des Syndic pour  y déroger d’une manière ou d’une autre, d’inverser les obligations des parties. D’une liste des 43 tâches obligatoirement comprises dans le forfait d’un syndic (qui ouvrait la porte à tous les abus sur ce qui n’était pas compris dans ces 43 tâches) on va passer  par un nouveau décret qui listera les  prestations particulières (susceptibles d’être facturées en plus du forfait) et tout ce qui ne figurera pas dans cette liste précise sera réputé être obligatoirement compris dans le forfait de base Syndic/Copropriété.  On peut applaudir à cette nouveauté qui relève du « tout sauf » …..à la condition que les prestations particulières soient parfaitement établies et qu’elles fassent l’objet d’un accord préalable et contractuel  en Assemblée Générale entre le Syndic et la ou les copropriétés.
3/ Ce n’est pas  nouveau en ce qui nous concerne, mais la nouvelle loi prévoit la mise en place d’une fonds de travaux pérenne égal à 5 % du budget prévisionnel de fonctionnement de la copropriété.
4/ Enfin, qualifié « d’usine à gaz » par le journaliste, il serait question d’une « immatriculation des copropriétés !... comment ? et pourquoi ? on ne voit pas très bien  la finalité de cette mesure, sauf à avoir un coût probable auprès de l’organisme enregistreur alors que la seule obligation qui en découlerait serait de rendre obligatoire l’enregistrement des pièces comptables de l’exercice écoulé, ainsi que les taux d’impayés et de participation aux AG.  Il semble là que  nous sommes encore dans le plus grand flou d’une part sur sa finalité et son utilité , sans compter l’entorse qui serait faite à la vie privée de chacun des copropriétaires…..qu’il participe ou non à l’AG et qu’il ait ou non des impayés çà ne regarde que les gens de la copropriété.
         JRG

--------------------------------------------------------------------------------------------

 Publié le 15/08/2013

Les résidences secondaires : bientôt un sondage ?..

                   Dans son édition du lundi 29 juillet 2013, notre quotidien régional « La Charente Libre » traite d’un sujet qui nous concerne de près intitulé « résidents secondaires à la loupe »
                LUniversité de La Rochelle lance une enquête – circonscrite cette année à 10 communes qui sont Ars en Ré, le Bois plage, Chatellaillon, Fouras, l’Ile d’Aix, la Tremblade, St Denis d’Oléron, St Pierre d’Oléron, St Palais sur Mer et St Georges de Didonne  dont la finalité est de cerner au plus près le profil type du résident secondaire lorsqu’il a gagné sa thébaïde.
                   Nous sommes, vous êtes autre chose que le touriste lambda (qui a déjà été autopsié par les offices de tourisme et qui a la particularité essentielle d’être potentiellement inconstant dans ses points de chute estivaux). Nous sommes , vous êtes quelqu’un qui vit un peu comme résident permanent sauf que… il y a chez nous rupture de la continuité de résidence même si on a déjà noté qu’au fil du temps le temps d’usage a tendance à augmenter au fil des années et que plus on avance en âge plus on a tendance à s’impliquer dans la vie locale.   Bref, pour faire court, les Chambres de Commerce et les communes littorales  aimeraient bien avoir une photo plus précise de notre empreinte sur la vie locale puisqu’elles ont déjà constaté que sur les 5 dernières années seulement, l’occupation moyenne d’une résidence secondaire est passée de 90 à 120 jours par an !..
                   Par ailleurs, les 95.000 résidences secondaires répertoriées dans le seul département de Charente Maritime représentent, déjà , 21 % du parc immobilier du département, soit 1 maison sur 5.
                   Enfin, cette enquête permettra de vérifier certains paramètres déjà connus, comme le rapport en pourcentage entre les résidences principales / résidences secondaires.  Pour mémoire cet article rappelle que pour le Pays Royannais (dont nous faisons partie) elle atteint déjà 43,4 % dont plus de 60 % à St Palais ou Les Mathes La Palmyre. Dans l’Ile de Ré c’est 53,5 % de résidences secondaires avec une record aux Portes en Ré à 70 % !..
                   Pour conclure, sachez que si le retour sur l’enquête diligentée  à l’Université de La Rochelle est conséquent, il n’est pas impossible que l’an prochain  la même enquête soit étendue à l’ensemble des Communes du Département (y compris Vaux/mer)
                   Nous en reparlerons le moment venu.
                                                       JRG


 --------------------------------------------------------------------------------------------


 Publié le 09/05/2013

Charges de copropriété.....un nouvel outil à disposition ?
                                      Dans son édition du 30 avril 2013, le quotidien « Charente Libre » publie dans sa rubrique immobilière du mardi un très intéressant commentaire sur un « nouvel outil » mis en place par deux grands du secteur des copropriétés qui ont noms : groupe de Particulier à Particulier (PAP) et Association des Responsables de  Copropriétés (ARC) qu’on ne peut taxer d’amateurs tant ils sont impliqués, et depuis longtemps dans la défense des  intérêts des copropriétaires face à la gourmandise en honoraires divers des gestionnaires professionnels.
                                      Ces deux entités de la profession entendent aider par un nouveau concept de comparaison les copropriétés à savoir où se situe leur Syndic dans le graphique  de leur compétence professionnel et dans leurs honoraires…., notions très subjectives s’il en est il est vrai mais il faut bien prendre le problème par un bout à un moment ou à l’autre et faire suivre les données s’il y en a.
                                      L’originalité du concept réside pour l’ essentiel dans le fait que l’expérience sera limitée aux seules copropriétés volontaires situées dans les 3 villes de Paris, Nantes et Montpellier, limitée dans le temps à fin 2013 et se fera pas accès à un logiciel accessible en ligne baptisé « Oscar » réservé aux copropriétés retenues dans le panel.
                                      Comme pour les graphiques de qualité qu’on peut voir sur les appareils ménagers électriques ou électroniques qui situent l’appareil dans un graphique coloré de haut en bas à l’aide de couleurs différentes et un dégradé de l’alphabet de A à G : * du meilleur au pire *, au terme de la période d’observation et d’information (fin 2013), chacun des Syndics sera affecté d’une note de A à G.
                                      Il s’agit, il est vrai d’une nouveauté, mais le concept est séduisant.  Il devrait révéler des notes très intéressantes surtout sur les grands groupes de la profession qui bénéficient pour le moment et depuis longtemps de l’obscurité généreuse des lois et décrets qui régissent leur métier et qu’ils interprètent toujours très bien à leur avantage avec le concours de leurs services juridiques toujours à la pointe de l’exégèse légale……. Mais c’est peut être le début de la fin de leur vérité.  Dans tous les cas, quel qu’il soit, le résultat de ce sondage sera intéressant dans ses conclusions brutes et ne manquera pas de susciter des commentaires et analyses de PàP et de lARC qui feront l’objet d’une publication sur notre blog.
                                                                           JRG (30/4/13)

 
  --------------------------------------------------------------------------------------------

 Publié le 5/12/2012
 BIENTÔT LE T.G.V. A ROYAN ?....


                        La Charente Libre (1er quotidien général du département) titrait à la une de son édition du mardi 27 novembre 2012
                   «les deux Charentes sur la voie de l’union »
                   Cet article du journaliste maison Ismaël Karroum  traitait et analysait les conséquences d’une réunion (attendue) de l’ensemble des élus des Conseils Généraux de Charente et Charente Maritime qui s’était tenue la veille, à Cognac, à l’initiative de Michel Boutant (P.S.) le Président de Charente et de son invité Dominique Bussereau (UMP) son alter égo de Charente Maritime.
                   Passant outre à leur étiquette politique différente pour une fois, et suivis par la quasi totalité de leurs Conseillers respectifs, les deux présidents ont présenté leur projet commun de « barreau » LGV : Angoulême – Cognac – Saintes – Royan par aménagement et essentiellement électrification de la ligne existante desservie (assez mal semble-t-il) par de modestes TER .
                   L’occasion rêvée de cette connivence nouvelle des départements accrochés à leur fleuve commun ce sont les travaux bien avancés de la nouvelle ligne LGV qui doit relier à terme la ville de Tours à celle de Bordeaux et qui a la particularité de traverser la totalité de la Charente du nord au sud avec une ligne directe Tours Bordeaux et une desserte par bretelle de la gare d’Angoulême…où la connexion vers Royan par Cognac et Saintes existe déjà.
                   Le problème c’est l’état « sanitaire » de cette ligne pour une partie de ses rails et, pour l’essentiel, le fait qu’elle n’est pas électrifiée ce qui exclu, de facto, que le TGV finisse cette fin de parcours tiré par une modeste locomotive dièsel !..
                   Cette réunion a donc, par une très belle majorité tous camps confondus, voté le principe de l’étude préalable des travaux provisoirement chiffrés à 160 millions €, pour lesquels il va savoir qui, de l’Europe, l’Etat, de la région et des départements va mettre et pour combien au pot commun.
                   Autant dire que beaucoup d’eau va encore passer sous les ponts de notre belle Charente avant que tous les participants soient identifiés et se soient mis d’accord sur la répartition du financement surtout si RFF et/ou la SNCF sont invités à mettre au pot. Lorsqu’on a vécu, comme nous les charentais, la foire d’empoigne qui a présidé au tracé et au financement de ce qui se construit actuellement, on peut légitimement avoir quelques craintes sur le temps nécessaire à réaliser ce qui a pourtant été voté – sur le principe – presqu’à  l’unanimité.
                   Pourtant, cerise sur le gâteau, Madame Royal qui avait été invitée à constater l’enthousiasme des Conseillers des Charentes, a jugé le projet raisonnable et a promis que la Région qu’elle préside participerait « lorsque 2 départements s’engagent et participent au financement , çà joue dans le classement des priorités ! » a – t  elle déclarée. On parle cependant de 4 ans de travaux et de voter les premiers financements dès les budgets de 2013 !...bigre.
                    Une petite ombre cependant à ce tableau idyllique : Ceux des élus de Charente-Maritime qui auraient préféré la version nord-région au départ de Poitiers  par  Niort et  St Jean d’Angély pour aboutir à Saintes en traversant l’ancienne circonscription de Mme Royale.  On est là en face de ce qui reste un problème lié à l’identité de la région.
                   Si on veut bien considérer que la région Poitou-Charente est en fait le résultat du mariage de la carpe et du lapin.  En effet il ne faut pas être grand clerc pour constater que cette région est toute artificielle et ne correspond à rien sur le plan géographique et culturel.  De tout temps les départements sud, Charente et Charente-Maritime étaient et sont tournés vers l’Aquitaine et sa capitale Bordeaux à 1 heure de route et 30 minutes de TGV, alors que les départements nord sont aspirés par le Val de Loire et Tours. C’est ce qu’ont dit et redit les lecteurs de la Charente Libre dans leur page commentaire de l’article, 2 jours après sa parution.  C’est sans doute une invite à poursuivre les bonnes relations entamées le long du fleuve Charente qui scelle une certaine unité et à poursuivre également la réflexion sur notre véritable identité provinciale au 21ème siècle.
                   Pourquoi vous parler de tout çà sur notre blog, tout simplement parce que beaucoup de résidents des Soleils d’Or et plus généralement de la Communauté de Communes de Royan ont leur résidence en région parisienne et/ou au moins au nord de la Loire et que, avoir Royan à 3 heures de TGV de Paris ou à 2 heures de Tours peut leur procurer un confort certain pour profiter de leur résidence secondaire sans la fatigue du voyage routier.

 --------------------------------------------------------------------------------------------


Publié le 24/06/2012
L'INTERNET A VAUX SUR MER

Dans son numéro d’avril 2012 le Bulletin Municipal de la Commune, outre les articles relatifs à la vie associative qui occupe, avec le budget, l’essentiel de la publication, publie une très intéressante étude technique sur le ressenti par la population de la connexion à Internet sur l’ensemble de la commune.
                                      Les enquêteurs sont même allés jusqu’à enquêter auprès des différents serveurs pour tenter de savoir jusqu’où ils étaient disposés à intervenir dans la zone défavorisée.
                                      En gros, cette zone disons à « réception aléatoire » est confinée dans un triangle isocèle dont une pointe est au centre du bourg, et les deux autres pointes : l’une à la pointe sud de la plage de Nauzan et l’autre à la pointe nord de la plage de Saint-Sordelin.
                                      Dans ce triangle, tout semble très perturbé quant à la réception du signal sans compter les coupures de connexions complètes.
                                      D’après le croquis joint aux conclusions de l’enquête, la zone de Pontaillac à laquelle nous appartenons, semblerait épargnée ou au moins ne souffrirait pas de l’intensité des maux du triangle isocèle.
                                      Je crois pouvoir avancer une explication qui vaut ce qu’elle vaut mais qui a le mérite de prendre en compte un paramètre oublié dans l’appréciation de l’importance du phénomène, alors même que nous connaissons aux Soleils d’Or, Avenue Pasteur, les mêmes phénomènes de décrochages que les plus mal lotis.
                                      Si vous regardez de prés l’emprise de la zone dite perturbée, vous constaterez qu’elle englobe l’essentiel de l’habitat individuel et permanent du centre bourg où les remontées négatives sur l’enquête ont dû être nombreuses.  Passée l’Avenue Malakoff et l’Hopital, on entre dans une zone à habitat collectif et essentiellement temporaire avec les nombreuses copropriétés (dont la nôtre) où l’enquête a due être furtive en raison du peu de résidents permanents.
                                      En fin de compte, tous les copropriétaires qui viennent à la résidence avec leur portable sont à même de dire combien il est difficile – parfois impossible – de se connecter à internet, parfois c’est un seul serveur qui ne « sert » rien, parfois c’est l’ensemble des serveurs qui refuse toute connexion. Jamais une journée complète, mais très souvent plusieurs décrochages dans une même journée.
                                      Nous suivrons donc de très prés les efforts de nos édiles par Communauté de Communes interposée sur le sujet pour bénéficier un jour d’une connexion permanente à la toile à laquelle tout citoyen peut prétendre.

--------------------------------------------------------------------------------------------


Publié le 10/04/2012
CE QUE PENSENT LES COPROPRIETAIRES DE LEUR SYNDIC ET DES CONSEILS SYNDICAUX

(enquête d’avril 2012 de la CLCV)

C’est un sujet inépuisable que l’Association Consommation, Logement et Cadre de Vie a mis sur internet et dont chacun peut prendre connaissance sur son site.
Nous nous situons dans son étude dans les 23,22 % des copropriétés de 51 à  100 lots (nous sommes en seconde position dans les pourcentages après les 11 à 50 lots qui représentent 39,84 % des 8 millions de lots qui constituent le parc français de copropriétés).
Il résulte de cette enquête un certain nombre de truismes pour qui a côtoyé le milieu soit par les Assemblées Générales soit par les Conseils Syndicaux soit par l’ASL.
Ce qui est intéressant c’est d’y lire le ressenti (même en pourcentage ce qui manque de poésie) vis-à-vis de deux acteurs majeurs de la copropriété :   les conseils syndicaux et le syndic
Les conseils syndicaux :  ils sont majoritairement bien perçus (56 %). Ils ont à l’écoute des copropriétaires (62%) mais on leur reproche quand même d’être un peu trop proches du syndic…. C’est peut  être vrai parfois, mais l’inverse peut être vrai également.
le syndic : c’est lui le « mal aimé » de la copropriété, non seulement il culmine pratiquement à 50 % de mécontents, mais en plus il subit l’ire ou les appréciations peu flatteuses des conseils syndicaux, des médias et des associations de copropriétaires
Ces deux états sont toutefois tempérés en cas d’osmose entre le Conseil Syndical et le syndic,  même si 27 % des copropriétaires (plus du quart tout de même) disent n’être satisfaits ni de l’un ni de l’autre.
L’Assemblée Générale Annuelle : Bien qu’indispensable pour la bonne gestion de l’entité est crédité d’une petite moyenne de fréquentation de 51%.  Par contre 48 % des copropriétaires estiment les débats intéressants et constructifs, - ce n’est pas une majorité mais c’en est pas loin.  Cette moyenne est corrigée par le maitre du jeu dans la tenue de l’AG. : si c’est le syndic c’est 32 % de satisfaits, si c’est le président de séance du Conseil Syndical on passe à plus de 57 % de satisfaits.
Si les débats sont dirigés par le syndic 27 % des résolutions sont votées, si c’est le Conseil syndical qui prend les choses en mains c’est 73 % des résolutions quoi sont adoptées.
Même punition pour le contrat du syndic qui  est négocié dans 31 % des cas lorsque le syndic assure la direction des débats, ce pourcentage passe à 68% lorsque le Conseil Syndical tient la corde.
Moralité :  Ne laissez pas un syndic (même le meilleur des meilleurs) prendre les décisions qui concernent votre bien immeuble.
                               -------------------------------------
Au delà des pourcentages révélés par  cette étude au demeurant intéressante à consulter sur le site de CLCV,  La conclusion de cette Association est résumée dans les 6 propositions qui sont faites à l’organisme de tutelle sans doute (elle y rejoint un certain nombre de conclusions similaires faites par d’autres associations de copropriétaires) :  
 1/ établir un code de déontologie et d’éthique pour les pros de l’immobilier.
 2/ créer une commission disciplinaire idoine.
 3/ installer une commission de conciliation.
4/ réformer les règles de majorité.
5/ que le locataire puisse avoir mandat du bailleur pour le représenter au Conseil Syndical.
6/ créer obligatoirement un compte bancaire séparé sans possibilité de dispense.  

Personnellement j’aimerai que le vœu 6 soit : créer obligatoirement et gratuitement …. un compte bancaire séparé …
Au-delà du bien fondé de ces 6 vœux qui n’ont rien d’irréalisables, il faut bien comprendre que ce raisonnement (comme d’autres du même tonneau) va se heurter à la gigantesque force d’inertie du lobby des sociétés de syndics qui ne sont que des émanations des puissants groupes bancaires français pour le moment - mais…- lesquels font feu de tous bois en phagocytant les derniers petits indépendants et en accumulant les activités captives, de banque, d’assurances, de conseils etc…de plus en plus juteuses pour eux et de plus en plus coûteuses pour nous. 
                                                        JRG

 --------------------------------------------------------------------------------------------

Publié le 25/04/2012
EN CAS DE VENTE D'UN LOT, QUI PAYE LES TRAVAUX VOTES ?


La pratique retenue dans notre copropriété de financer les futurs travaux d’importance différés dans le temps par appels de fonds répartis sur un, voir deux ou trois exercices avant leur réalisation, oblige le copropriétaire vendeur d’un lot à informer son acquéreur de cette particularité au moment de la signature de la promesse de vente.
Bien que la loi ait prévu de mettre à la charge du Syndic, dans l’état daté qu’il doit adresser au notaire, de procéder à la ventilation des charges au prorata des obligations légales, il est important de porter à la connaissance de tout un chacun la manière dont se répartissent entre vendeur et acheteur les fonds appelés au titre de travaux préfinancés en ne tenant compte que de l’échéancier voté en AG et en ne tenant pas compte du fait que les travaux soient réalisés ou non…
Les travaux (importants) de réfection de la voirie votés en AG 2010 ont été étalés sur 3 ans calendaires par appel trimestriel, en principe du 4ème trim 2010 au 3ème trim 2013.  Dans l’hypothèse de la vente d’un lot d’ici la fin des appels de fonds, et de la réalisation des travaux après la fin du financement, la répartition du 1/87ème du montant total des travaux (correspondant à la part d’un lot) sera à la charge (sans recours) du vendeur jusqu’à la signature de l’acte authentique et à la charge de l’acquéreur de la signature de l’acte authentique au dernier prélèvement trimestriel.
Petit bémol : cet accord, bien que légal, peut être contourné par tout autre accord de répartition entre vendeur et acheteur, l’accord des parties fait loi, mais il n’est pas opposable ni à la copropriété dans son statut ni au syndic dans ses fonctions, c’est pourquoi il est primordial pour chaque copropriétaire de traiter du problème avec l’Agence immobilière (si c’est le cas) ou avec son acquéreur au moment de la signature du compromis pour éviter un désaccord de dernière minute et l’annulation  possible de la vente sur ce seul motif.
                                                                                     JRG

 --------------------------------------------------------------------------------------------


Publié le 28/03/2012
LE MARCHE IMMOBILIER :

Un peu d’immodestie : Comme chaque année, et par deux fois, le principal hebdomadaire français publie une étude très complète sur l’état du marché immobilier dans l’ensemble du pays.  Cette enquête est publiée avec des chiffres sur 200 communes de l’Ile de France et 1.000 communes du reste du pays.
Cette étude, basée sur les valeurs moyennes des transactions déclarées par les notaires peut être taxée d’impartialité puisque c’est la photo instantanée des transactions enregistrées à la conservation des hypothèques.
Elle précise le prix moyen au m2 pour les appartements anciens, les appartements récents, et les maisons anciennes, avec une indication positive ou  négative du marché local.
La Charente-Maritime y est cotée par 10 villes de Marennes à Vaux sur Mer en passant par la Rochelle, St Georges et Saint-Palais.
En appartements anciens la palme revient, pour la première fois, à St Palais avec 3.807€ du m2 devant Vaux sur Mer avec 3.750 du m2, loin derrière, St Georges ne côte « que » 3.210€  Royan n’est qu’à 2.815€   tous marchés locaux en indication positive.
Là où la surprise est totale, sur le marché des appartements récents, Royan est 3.713€ alors que la palme revient à Vaux-sur-mer avec un mètre carré coté à 5.751€ !....  Certes, il s’agit bien d’un prix moyen, ce qui veut dire expressément que des programmes récents se sont obligatoirement commercialisés à des prix supérieurs pour compenser ceux qui se sont commercialisés à des prix inférieurs.
En toute immodestie, pour comparaison : aucune station balnéaire de Corse n’atteint ces prix, Arcachon en Gironde est à 5.514 €, dans l’Hérault  seul Palavas fait mieux avec 6.522 €, même dans le Var il faut aller à Ste Maxime ou à Bandol pour faire un peu mieux et dans les Alpes Maritimes il faut aller à Beaulieu ou à Roquebrune pour faire mieux également, même Nice, avec 5.299 € fait moins bien !...
Est-ce à dire que nous vivons dans un Eldorado ?... c’est peut être un peu exagéré car nous ne représentons qu’un micro marché concentré sur une bande côtière très réduite en largeur mais quelque part c’est un  peu gratifiant dans le choix que nous avons fait à un moment de notre vie tout en gardant à l’esprit que l’effet pervers de cet état de fait peut être , à terme, une certaine désaffection pour notre région en raison des prix constatés.  C’est le revers de la médaille .
                                                                            J.-R.G

 --------------------------------------------------------------------------------------------

Publié le 27/01/2012
LES METRES CARRES ET LA LOI CARREZ
La loi N° 96-1107 du 18 décembre 1996, dite « loi Carrez » du nom de son initiateur Gilles Carrez fait obligation à tout vendeur d’être précis dans la rédaction de sa promesse vente sur la surface effective et réelle du bien à céder.  D’une manière générale, la « tolérance » d’erreur est de 5 % maximum pour lesquels il convient de tenir compte d’une foultitude de particularités, telles que dessous d’escalier, hauteur d’usage inférieure à 1,80 m, placards etc….La meilleure solution consiste à s’en remettre à un professionnel qui, dans son rapport (onéreux) engage sa responsabilité professionnelle. Car, si la vente effectuée, l’acquéreur prouve que la superficie du bien est inférieure à celle mentionnée dans les actes, il peut demander, non pas l’annulation de la vente, mais la diminution du prix de la transaction au prorata des m2 manquants par rapport au total de la cession.

-------------------------------------------------------------------------------------------- 

Publié le 27/01/2012
COPROPRIETES : VOUS AVEZ DIT RESIDENCE SECONDAIRE ?

Pour ceux qui seraient tentés de contourner les effets de la loi de finances rectificative de 2011 (pour effet en 2012) dont la finalité consiste à doubler en portant de 15 ans à 30 ans la durée de détention d’une résidence secondaire pour qu’elle soit exonérée de plus-value lors d’une revente, il faut savoir que le législateur est en train de peaufiner un certain nombre d’obstacles.  Notamment il sera très difficile pour ne pas dire impossible de faire passer la résidence secondaire pour celle principale si on n’est pas à même de justifier de payer l’impôt sur les revenus à l’adresse indiquée….et depuis plusieurs années semble-t-il avant la promulgation de la loi.  En outre, même si on est dans le cas de figure d’une résidence secondaire dont le propriétaire n’est pas propriétaire de sa résidence principale la loi prévoit l’exonération dans le seul cas où ce vendeur devra réutiliser le prix de vente – dans un délai maximum de  24 mois – à l’acquisition ou la construction d’un logement ou d’une maison destiné à son habitation principale. Quid du bonus résiduel éventuel après cette opération ?.... l’avenir nous le dira dans les décrets d’application dans un premier temps et dans la jurisprudence sur les cas d’espèces qui ne manquera pas de se dégager très rapidement .

-------------------------------------------------------------------------------------------- 



Publié le 10/01/2012
LE MARCHE IMMOBILIER : 

Dans son numéro du 24 septembre 2011, un des principaux hebdomadaires parisiens édité chaque week-end, publie dans son cahier spécial immobilier «  la pierre, valeur refuge » une étude exhaustive, basée sur les données des transactions enregistrées par les Notaires de France et de Navarre dans l’année qui précède et qui donne la valeur moyenne des transactions constatées dans les principales villes de chaque département en France.
Pour la Charente-Maritime, comme pour les autres départements, les chiffres sont fournis selon 3 catégories : (A) appartements anciens, (B) appartements récents et (C) maisons anciennes.
L’ile de Ré étant un cas d’espèce, n’est pas prise en compte dans cette compilation  en raison de ses cotes délirantes sans doute.
Par contre en (A) La Rochelle est à 3.077 € du m2, Royan à 2.868 € du m2, St Georges-de-Didonne à 3.101 € du m2,  la palme revient à Vaux-sur-Mer à 3.523 € du m2 avec une évolution positive de 2 % sur la seule dernière année.
En (B) Royan est à 4.095 € du m2, Vaux n’est pas coté (par oubli) mais on peut supposer être au moins au même niveau que Royan (sinon plus par application du différentiel constaté sur le (A)
En (C) Royan est coté à 260.082 €, Vaux n’est pas coté là non plus (par oubli sans doute), mais doit se situer aux environs de 300.000 €
Cet article faisait référence à la modification programmée du régime des plus-values qui n’était pas encore arrêtée dans le détail.   Depuis, nous savons que les plus-values seront taxées pendant 30 ans à un taux de base beaucoup plus élevé mais qui, par contre, tiendra compte de l’érosion monétaire…La loi est encore en gestation et les détails concernant notamment le remploi du capital et l’exonération, au moins partielle, de la taxation pour les propriétaires qui n’ont pas leur résidence principale en propriété et ceux, âgés, qui vendent pour se retirer en maison de retraite demandent à être précisés.
Il était déjà recommandé de faire le point avec son notaire avant de se lancer dans une cession, çà deviendra complètement indispensable dorénavant pour tenir compte de tous les paramètres qui permettront de réduire au minimum cette douloureuse ponction fiscale…
                                                                                                       JRG
--------------------------------------------------------------------------------------------

 

Publié le 27/12/2011
COPROPRIETES: UNE MESURE DE BON SENS POUR BIENTOT ?

                   Ce n’est pas encore voté, mais on peut espérer quand même qu’un jour prochain chaque copropriétaire sera mis en face de ses responsabilités.
                   Un  projet de loi présenté par un député UMP – Yves Nicolin -  a été présenté le 7 décembre.
                   Il reviendrait à rendre obligatoire, rien moins,  pour chaque copropriétaire, sa représentation lors de l’Assemblée Générale !...
                   « Tout copropriétaire ne pouvant participer aux Assemblées Générales doit déléguer son droit de vote à un mandataire, que ce dernier soit ou non membre du syndicat ».
                   Au delà du fait que cette loi n’est pas encore votée et qu’il reste à définir les modalités d’application (et de sanctions éventuelles), même si sur le principe général elle ne peut que recueillir l’assentiment des Syndics comme des Syndicats et ASL de copropriétés, il faut regretter, une fois de plus, qu’il  faut en arriver à la promulgation d’une énième loi … pour obliger certains à exercer leur doit le plus élémentaire !.

                   Affaire à suivre de prés.                             JRG


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire