LA LOI ET LES COPROPRIETES



BREVES DE COPROPRIETE :

  
 Publié le 26/05/2015



LE FUTUR NOUVEAU CONTRAT DE SYNDIC …POSE DEJA PROBLEME.

La célébrissime Loi Alur, « gâteau empoisonné laissé au gouvernement par les Verts lors de leur contribution temporaire au Conseil des ministres » continue de provoquer des remous dans le milieu des professionnels de l’immobilier dont font partie nos syndics .
Ces derniers (les syndics) sont dans l’obligation de présenter aux copropriétés qu’ils
gèrent et avant le 1er juillet 2015 leur nouvelle mouture des prestations de base comprises dans le forfait de base qui doit entrer, au forceps si nécessaire, dans le cadre défini par la loi laissée exprès bien assez floue et libre d’interprétation intentionnellement sur la pression des lobbies professionnels déjà passablement échaudés par les premiers  décrets d’applications qui sont sortis ;
Les meilleures des « têtes pensantes » de chacun des grands de la profession sont mises à contribution pour trouver les subtilités juridiques ou d’interprétation qui permettront de contourner les butoirs fixés très approximativement par les textes de la loi Alur ;
Notre quotidien référent (C.L. du 12 mai 2015) en fait ses gorges chaudes avec le concours éclairé de l’ARC, toujours à la pointe de la recherche des subtilités pour contourner la loi déployées par les « têtes pensantes » des syndics de dimension nationale .
L’Arc n’est jamais déçue de ses efforts.  Lorsque ses juristes cherchent … ils trouvent : le
Meilleur (rare), le Pire (fréquent).
Il est vrai que la profession de syndic, pas moins que son leader ‘C …’ pour ne pas le nommer, est le premier à ouvrir la boite de Pandore et à sortir des interprétations  des textes législatifs qui « verrouillent toute possibilité de négociation » pour reprendre les termes de C.L. même si cette appréciation péremptoire est argumentée sur le fonds.
En dehors du nombre de visites de l’immeuble chaque année par le syndic qui peut être sujet à négociation contractuelle « C… » y  interdit la présence du président du C.S. pourquoi ???
Mais le fin du fin réside pour l’essentiel dans la grille tarifaire pour certaines prestations récurrentes qui constituent le principal des abus tarifaires habituels et la rente de situation du syndic, et puisqu’il faut appeler un chat un chat , ce que nous vivons, au moins pour partie, depuis des années
TARIFS RELEVES PAR L’ARC :
D’une mise en demeure simple (sur arriéré ?) 4O Euros
Constitution du dossier transmis à l’auxiliaire de justice 480 euros !...
Protocole d’accord sur litige  170 euros
TARIFS RELEVES CHEZ NEXITY (qui ne veut pas être en reste sans doute )
Etat pré-daté : 196 euros
Etat daté : 463 euros !..... quand même
Réactualisation au-delà d’un mois : 144 euros
CHACUN DES COPROPRIETAIRES qui vend son lot  devra débourser  669 euros dans le meilleur des cas ou 813 euros dans le pire.

Quand on sait, et il le faut le dire, que l’état daté est accessible en 2 clics informatiques par la comptabilité puisque ce n’est rien d’autre que le reflet instantané de l’état de créance au jour dit, on se dit qu’il reste beaucoup à faire avant l’installation du nouveau contrat de syndic imposé par la loi ALUR pour qu’il corresponde, enfin, à un rapport normal prestations/honoraires entre les copropriétés ……et les gestionnaires, surtout si ces derniers n’y mettent pas un peu plus de bonne volonté et un peu moins d’avidité

            A suivre, car ce n’est pas fini

                                                                                              JRG
 

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 Publié le 03/01/2015


Le « nouveau » contrat de syndic issu de la loi Alur...

(C.L. du 23/12/14)

                        Dans son édition du mardi 23 Décembre 2014, notre quotidien régional référent publie un article inspiré des organismes représentant les copropriétaires dans le bras de fer engagé par ces derniers contre l’interprétation (abusive ?) qui en est faite par les cadors des syndics.

                        La loi Alur prévoit dans ces articles que les syndics seront tenus de respecter, à minima, la liste des prestations détaillées impératives dans le nouveau contrat syndic/copropriété à mettre en place dans le courant de l’année 2015.

                        Le législateur a confié l’élaboration de ce document essentiel au CNTGI (Conseil National de la Transaction et de la Gestion Immobilière) qui vient de rendre son opus pour que les décrets d’application soient publiés dans le courant de janvier 2015….si possible.

                        Au-delà du contenu de ce texte qui aura force de loi – si aucun amendement de dernière minute ne lui est apporté sur l’intervention du trust des syndics – les pros de la gestion sont vent debout sur le fait que cette liste exhaustive des prestations (dont le prix sera quand même laissé à l’appréciation exclusive des parties prenantes : syndic d’un coté, copropriété de l’autre) est un carcan bien inutile (surtout pour les syndics qui savent ce que coutent réellement leurs prestations quand les copropriétaires n’ont, eux, aucune idée de la part des frais réels et du profit qu’en tire leur syndic).

                        D’après la C.G.L. (Confédération  Générale du Logement), donc, porte parole des gestionnaires en mal d’honoraires sans doute, il eut été préférable de prévoir un prototype simplissime ne comprenant que le stricte nécessaire des prestations de base (mais lesquelles ?...) et laisser le reste à la discrétion de la négociation entre gens de bonne compagnie ; les syndics d’un côté les CS/ASL de l’autre.

                        Le hic dans tout çà c’est que nous, copropriétaires, n’avons aucune idée du prix de revient de chaque prestation et de la marge que doit dégager le prestataire pour être dans les normes.   A vue de nez, ils doivent bien s’en sortir par le haut quand on voit le peu de cas qu’ils font de nos observations sur leurs prestations tant comptables que sur le site.

                        La C.G.L, qui votera donc contre le travail de la CNTGI, conclue de la manière suivante pour justifier de son vote négatif « les prestations qui relèvent de la mission de syndic et qui sont effectuées par des tiers doivent également être strictement encadrées pour éviter les dérives. Pourtant, dans la proposition du CNTGI, les prestations particulières non incluses dans le forfait peuvent être facturées au temps passé, au forfait ou au réel. On mélange donc rémunération du syndic, débours et facturation directe au syndicat par un tiers il y aura toujours une jungle des prix ». Si c’est un pro de l’immobilier qui le dit, c’est que c’est vrai.

                        Le grand livre de la loi Alur n’est pas encore écrit, le lobby des syndics a manifestement l’intention de se manifester et de contrer certaines dispositions qui ne lui conviennent pas.  La publication des décrets d’application pour janvier 2015 nous semble déjà bien compromise.

                                                                                  JRG

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  Publié le 18/12/2014

 L’extranet en ligne…..le premier janvier 2015 ! (C.L. du 16/12/14)


         Grace à la loi Alur de Cécile Duflot (eelv) , encore et toujours du nouveau, au fur et à mesure que les décrets d’application, tant attendus pour certains, donnent vie à certaines dispositions de la loi.
         Notre hebdomadaire référent – toujours inspiré par l’Arc – confirme donc aujourd’hui que le texte entrera en application le premier janvier prochain pour l’ensemble des copropriétés de France et de Navarre.
         Définition de l’extranet selon la référence wikipédia : «un extranet (ou réseau interne étendu) est un réseau de télécommunications de type internet conçu pour faciliter les échanges entre une organisation sociale et ses correspondants extérieurs ».
         Pour ce qui concerne « l’organisation sociale » c’est Nexity et les correspondants extérieurs sont de deux natures :
1/ les membres des C.S. et ASL ont un accès privilégié à l’ensemble des pièces comptables communes et projets en cours de gestation.
2/ l’ensemble des copropriétaires a un accès exclusif à son compte personnel d’une part  et aux pièces comptables générales.
         Il est évident que l’application de ce texte va donner lieu à des litiges et il faut s’attendre à une jurisprudence abondante lorsque la machine aura fait son premier tour de piste.
         Plus inquiétants sont les premiers commentaires de l’Arc qui reste à l’affut et anticipe même les « interprétations » que les patentés de la gestion risquent d’user ou d’abuser.
·        Extranet à minima qui ne permettrait pas d’accéder au livre comptable, aux factures, aux sinistres aux suivis des contentieux etc…
·        L’Arc met le doigt là où çà fait mal.  La possibilité pour les syndics de négocier  la fourniture gratuite du système extranet contre la cession ou la non protection du fichier personnel de chaque copropriétaire !...avec l’exploitation qui pourrait en être faite à notre insu.
·        Enfin, pour faire bonne mesure, l’Arc attire l’attention des responsables des Conseils Syndicaux et ASL sur le fait que certains syndics, peux scrupuleux, ont déjà informé leurs copropriétaires qu’ils seraient contraints de procéder à une augmentation substantielle de leurs honoraires dans les années à venir (le champion en la matière annonce 27% de hausse !...)
Il reste que tout çà va demander une longue période de rodage et des ajustements inévitables.
Saluons quand même le travail de Nexity qui a, déjà, franchi le Rubicon pour les CS/ASL
                                                                  JRG   



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 Publié le 19/02/2014

La loi « Alur » de Cécile Duflot fait des vagues …bien au-delà de la mer !


 Cà balance toujours très fort dans la mise au point des derniers alinéas de la loi en gestation depuis bientôt 2 ans sur les idées de EELV qui ont au moins le mérite de secouer la quiétude confortable du monde de la gestion de l’immobilier selon les critères des agences immobilières et des syndics de gestion.
Aux moins deux points durs font débat et leur permettent de ferrailler à tout va contre les initiateurs du texte en cours de rédaction :


1/ l’obligation de la constitution d’un fonds de travaux.
2/ la modification des procédures de réduction des charges impayées (diminution de l’arriéré de charge).


        Constitution d’un fonds de travaux       PERMANENT :
Cà peut paraitre aberrant pour les copropriétaires des Soleils d’Or qui ont, de tout temps, été habitués à provisionner les travaux avant de les voir se réaliser, mais il faut savoir que rien dans les textes ne fait une obligation légale  de ce geste. Les plus anciens se souviendront que c’est Mr Valmond-Duval, (le premier Syndic de SO1) vers les années 1990, qui avait introduit ce geste de bonne gestion dans les coutumes des Soleils d’Or. La suite, avec Mr Salmon et Gestrim n’a en rien dérogé à ce principe de précaution qui a tout de même la faculté et le bénéfice de pouvoir étaler dans le temps les prélèvements nécessaires à une opération et de pouvoir faire face aux imprévus (petits et moyens) sans avoir un compte débiteur auprès du Banquier-Syndic toujours à l’affût de la bonne opération…

On reviendra sur cet aspect des choses un peu plus tard lorsque tout sera décanté sur le compte séparé – c’est un autre problème – Il y a encore du poil à gratter en préparation pour les syndics dans les remèdes  de EELV.

L’objection principale des pros de l’immobilier sur cette obligation d’un fonds de travaux abondé chaque année d’un minimum de 5 % du montant du budget de fonctionnement de la copropriété c’est que, dans le cas d’une vente d’un lot il conviendrait de savoir qui, de droit, devient détenteur du crédit du copropriétaire qui part. L’état daté, établi par le syndic lors de la vente, l’établira avec précision comme çà a toujours été le cas, il appartient maintenant au législateur de dire le droit entre le vendeur la copropriété et l’acquéreur mais c’est en partie un faux problème au motif que beaucoup de copropriétés, dont la nôtre, sont dans ce cas de figure, à ma connaissance çà n’a jamais posé de problèmes aux notaires si, dès la signature du compromis, les parties sont bien informées du problème et en acceptent la solution devant le notaire sur la base de l’état daté.

Réduction des charges d’impayés :
Dans le droit actuel, le syndic a l’obligation de déclencher  les diverses procédures  d’alerte et judiciaires lorsque le seuil franchit les 25 % !... des appels de fonds.   C’est énorme mais la Chambre des propriétaires trouve que c’est déjà bien assez et que ramener ce seuil à 15 % est exagéré !  

Nous ne sommes pas pour l’essentiel des copropriétaires des Soleils d’Or dans la peau de propriétaires loueurs et donc concernés par la variable du problème mais je doute fort qu’aucun de ceux qui sont concernés sont prêts à faire l’impasse sur 25 % des revenus de leur bien locatif.  Au demeurant ceci ne nous concerne que de loin puisque, en copropriété c’est le copropriétaire qui émarge au budget de la copropriété et non le locataire.

La loi Alur c’est pas fini !…. A bientôt pour un prochain épisode
                                               JRG
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Publié le 19/08/2013
Du droit des copropriétaires sur l’ordre du jour de l’Assemblée Générale.

                        Contrairement à ce que semble penser une majorité des copropriétaires, l’ordre du jour de l’Assemblée Générale Ordinaire annuelle n’est la chasse gardée ni des syndics ni du ou des  Conseils Syndicaux ou de l’ASL commune.

                        Tout un chacun peut demander l’inscription à l’ordre du jour, soit pour en débattre, soit pour en obtenir un vote sanction sur une idée ou une proposition dans le cadre très strict de la loi et des décrets d’application qui régissent le droit des copropriétés.

                        Il est nécessaire, pour ce faire de se plier à quelques gestes élémentaires accompagnés d’un peu de bon sens.

                        En premier, il importe que la question à débattre soit de nature à susciter l’intérêt du plus grand nombre et que ses retombées soient  escomptées positives pour le bénéfice de l’entité concernée.
                        En second, il faut que la rédaction du texte soit suffisamment claire pour ne pas souffrir d’ambigüité dans son interprétation et/ou dans le vote qui le sanctionnera.
                        Enfin, et c’est important, il convient de notifier cette demande au syndic par lettre recommandée avec accusé de réception avant l’envoi des convocations de l’AG considérée.  Rappelons, pour mémoire que le syndic est tenu, normalement, d’expédier ces convocations 3 semaines avant la date prévue pour l’AG considérée.

HORS OBLIGATIONS     Il serait souhaitable, sinon indispensable que ce projet de résolution soit au moins communiqué quelques jours avant l’envoi en L.R.A.R. au syndic, soit au responsable de la copropriété considérée (bâtiment, A, B, D,E et SO2) si la question concerne une copropriété précise, soit au responsable de l’ASL si la question concerne les parties communes et assimilées.
 

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Publié le 14/08/2013
L’arrêté Novelli + Projet de loi Duflot II  ça grenouille dans le marais des Syndics.

Dans son édition du  mardi 18 juin 2013, le journal « La Charente Libre »  titre la rubrique « immobilier » de ce titre accrocheur : « lettre au premier ministre – un projet très contesté »

En réalité rien de bien nouveau sous le soleil, sauf que :   L’arrêté Novelli qui avait pour mission de cadrer les prestations minimum que tout syndic de bonne foi peut faire payer aux copropriétaires qui l’ont missionné sans trop déborder sur des « frais accessoires et non contractuels » qui sont la poire pour la soif inavouée de nos chers prestataires, cet arrêté s’est révélé insuffisant pour contenir la gourmandise des syndics.

Le changement de majorité, en 2012, a amené au poste du logement une ministre Cécile Duflot, issue du groupe  eelv-les verts qui semble avoir pour ambition de contenir les contournements constatés de l’arrêté Novelli et, cerise sur le gâteau de les contraindre à la gestion par compte séparé (qui était préconisée depuis longtemps mais pas appliquée) qui aurait pour effet premier de laisser les copropriétaires choisir librement la banque de leur choix sans payer un « droit de choix » à leur syndic inféodé obligatoirement à ses banques-mères.

Selon « la Charente Libre », avec une belle unanimité « monétaire » les Présidents de la FNAIM, de Plurience et de l’UNIM ont, semble-t-il, adressé un message solennel au Premier Ministre, pour lui demander instamment de couper les ailes au projet de Mme Duflot qui leur parait être du dernier impossible tant dans son esprit que dans ses modalités d’application….

Il est vrai, il faut bien l’admettre, qu’un texte de loi un peut brut de forme ne tient pas toujours compte des difficultés inhérentes à son application sur le terrain. Mais ces messieurs représentants des syndics devraient se souvenir de la manière dont ils sont « trainé des pieds » dans l’application des prescriptions de l’Arrêté Novelli tant pour les « frais administratifs  non contractuels » que du plafonnement de leurs honoraires.  Nous ne savons toujours pas ce que notre syndic nous prendra pour des frais que nous ne pouvons en aucun cas vérifier. Par ailleurs, si un tarif de prestation par lot est mis en place, nous aurons tout à y gagner par rapport au contrat actuel qui a été remarquablement négocié par Nexity.

En dehors de ces aspects – qui nous concernent directement -  du projet de Loi DUFLOT II  et qui font tousser les cabinets de Syndics, le projet soulève bien d’autres questions sur la gestion des copropriétés et sur le statut et les honoraires des Agences Immobilières dans le sens le plus large.

La remise en cause de ses acquis n’est pas une chose agréable, ni pour la profession de syndic ni pour la profession d’agent immobilier, mais il faut qu’ils prennent conscience  que la société, dans son ensemble est en grande mutation (cela fait partie de la crise…), qu’ils ont vécu jusqu’ici dans une sorte de rente de situation agréable où tout était permis dans la mesure où ce n’était pas formellement interdit et que le prix à payer pour s’offrir leurs prestations était de leur seule volonté. Le corollaire de ces « abus de pouvoirs » c’est qu’un jour le législateur se saisit du sujet et le règle par une loi ou un décret…. C’est ce qui va arriver ….à leur grand étonnement !... Mais à trop vouloir prendre les copropriétés pour des tiroirs-caisses passifs ils faudra qu’ils révisent la conception unilatérale qu’ils ont de leurs honoraires par rapport à la valeur réelle de leurs  prestations.
                                                                                      JRG
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Publié le 24/06/2012
Loi 2012-376 relative à la majoration des droits à construire :
                            A l’occasion d’une démarche personnelle auprès d’un service municipal, sur mon initiative, j’ai été amené à demander ce que contenait ce projet de loi et quelles pouvaient être ses répercussions sur la gestion de notre copropriété étant entendu que si elle est déclarée constitutionnelle il lui faudra quand même un nombre assez considérable de décrets d’applications pour la rendre lisible et exploitable (il n’est que de la lire pour se rendre compte de « l’usine à gaz » avec laquelle les entités concernées vont devoir composer).
                            A priori, cette loi concernera aussi bien  les particuliers que les communautés comme la nôtre sauf que…bien malin celui qui pourrait nous dire si la loi qui régit les copropriétés (1965) avec les contraintes de quorums aux Assemblées Générales s’appliqueront toujours ou si de nouvelles règles du jeu sortiront du chapeau du législateur pour contourner les impossibilités structurelles résultant des contradictions entre les deux textes.
                            Une chose est sure cependant et donnera en tout cas le temps de finaliser la décision c’est que si, sur le principe la Communauté de Communes semblait favorable à l’initiative de la loi (de nombreuses demandes de particuliers ont, déjà,  été recueillies), sur le fond, les conséquences négatives d’une gène provoquée par l’extension chez le riverain ont amené la Communauté de Communes à faire un vote négatif provisoire sur l’application momentanée de la loi en se réservant le droit de remettre l’ouvrage sur le métier (et au vote) lorsque les décrets d’applications auront pris en compte les retombées négatives qui ne manqueront d’apparaitre rapidement dans la réalité des faits.
                                      Affaire à suivre…             JRG

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Publié le 25/04/2012
Les honoraires de syndic suscitent toujours des controverses (piqûre de rappel)…
Notre quotidien local charentais nous fait, chaque mardi, une série d’articles pertinents sur tout ce qui touche au monde de l’immobilier pris dans son sens le plus large.
Dans sa dernière mouture du 24 avril, sur une étude réalisée par l’ARC (le poil à gratter des syndics) il tacle, à nouveau, les pros de la gestion sur les libertés qu’ils continuent de prendre et avec les 44 taches fixées par l’arrêté Novelli et avec les frais administratifs forfaitaires et l’état daté notamment.
L’étude de l’Arc (ce n’est pas nouveau pour eux puisque j’avais déjà participé dans les années 2000 à une étude du même genre sur notre contrat de gestion avec alors la Gestrim) a porté sur 920 contrats de syndics – tous les grands de la profession y étaient représentés, y compris Nexity-Lamy bien entendu !..
Conclusions :  « 75 % des syndics retirent ou ajoutent de nombreuses clauses spécifiques au texte de l’arrêté Novelli, ce qui rend difficile la compréhension de la comparaison des contrats » explique l’ARC
                            « 92 % des contrats contrôlés ne reprennent pas l’intégralité des 44 taches de gestions courantes de l’arrêté Novelli »
                            « 40 % supportent illégalement des frais administratifs en plus des frais de tirage d’affranchissement et d’acheminement liés à l’AG »
                            « 62 %  affichent des taux d’honoraires fixes pour la gestion administrative (c’est notre cas) alors que ces taux doivent être négociés et votés en AG (loi du 25 mars 2009) »
Cerise sur le gâteau : parce que ce qui suit est occulte du fait qu’il ne participe pas directement  de la comptabilité de la copropriété, le très célèbre état daté qui est le sésame d’accès  au rang de copropriétaire lors de la cession d’un lot, atteint, parait-il des sommets !...  400 à 600 € en moyenne parait-il. Pour un clic sur le tabulateur de l’ordinateur et 2 feuillets sortis de l’imprimante çà fait cher des 10 minutes de travail et d’affranchissement.   Songez à la rente de situation dont bénéficient les sociétés de gestion quand vous saurez que  les lots de nos résidences de loisirs changent de copropriétaire en moyenne tous les 5 ans. Les 87 lots des Soleils d’Or font que 13 ventes en moyenne sont réalisées chaque année, il suffit d’une simple multiplication pour constater que ce que nous payons chaque année comme frais de gestion est très largement doublé pour le syndic par « les frais administratifs de gestion » (24 % de plus que le tarif de base) et le très juteux « état daté » dont nous n’avons jamais eu communication – même pour information – et qui fait pourtant le bonheur des pros de la gestion.
L’article se termine par cette vérité première : « il faut établir une liste limitative des honoraires supplémentaires et que les honoraires privatifs soient encadrés si l’on veut enfin obtenir des résultats !)  Au travail
                                                                           JRG   

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Publié le 12/04/2012
Le syndic et son contrat :
         L’arrêté du 19 Mars 2010, dit « Novelli » du nom de son initiateur, fixe dans son annexe, avec une certaine imprécision, les 44 travaux - administratifs ou de prestations - qui doivent être facturés dans le contrat de base des syndics professionnels.
         En dehors de cette obligation de contenu à minima sur des travaux ou prestations bien précis, ce même arrêté laisse le Syndic libre de facturer des prestations qui n’entrent pas dans le rédigé du contrat de base.
         Il revient donc au Conseil Syndical de la copropriété de négocier le contrat de base dans le cadre de la légalité et de contractualiser les honoraires dits « de gestion particulière » de manière particulièrement attentive pour contenir de possibles débordements financiers.
         On peut regretter que le législateur n’ait pas cru devoir être plus rigoureux dans son texte et dans les prestations admises au bénéfice de la loi en laissant libre le champ des  « honoraires de gestion particulière » qui ne va pas manquer de fournir matière à procès.  Le TGI de Grenoble a déjà rendu un arrêt dans ce sens (et avant la loi) disant « les tâches de gestion courantes sont les tâches obligatoires répétitives ou prévisibles permettant d’assurer la gestion des copropriétés ».  On ne pouvait être plus clair pour, dans la loi, entrer cette formule regroupant tous les gestes de gestion….et ne laisser aucune tentation à nos syndics.
         La conclusion d’un article sur le sujet paru récemment dans un hebdomadaire local est la suivante : « Bien négocier le contrat de syndic, c’est faire entrer le maximum de tâches dans la gestion courante et obtenir des tarifs raisonnables pour les prestations particulières justifiées dans leur principe »
         On ne peut être plus clair pour s’accommoder de la loi telle qu’elle a été votée et doit être appliquée.   
                                                                                     JRG

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 Publié le 11/02/2012
L’arbre dans la copropriété :  
Comme l’a très justement noté l’Arc dans son étude sur le sujet  (N° 89 de juillet 2010) «plantés souvent à l’origine de la copropriété et à assez courte distance des bâtiments, les arbres grandissent au fil des ans et viennent assombrir les appartements situés dans les étages inférieurs…. »   quand leurs racines ne provoquent pas des dommages extérieurs. Se pose alors, souvent, la question de l’élagage dans le meilleur des cas, de l’abatage dans le pire.
Il convient de rappeler au préalable que le jardin privatif d’un lot de copropriété est une partie commune dont seul l’usage est privatif, le copropriétaire n’est donc pas pleinement propriétaire de son jardin et que les arbres plantés dans ce jardin sont, également, des parties communes. !.. A ce titre, la copropriété, par le canal de son ASL est en droit d’aménager (ou modifier) ces parties communes au mieux de l’intérêt général et d’imposer ses choix au copropriétaire.
Qui paye les travaux ? :  Là encore, le législateur renvoie en premier à la lecture intense du règlement de copropriété : soit le règlement a prévu la présence de ces arbres et de facto l’entretien est dévolu au bénéficiaire de la partie commune (jardin + arbre), soit le règlement n’a rien prévu d’explicite sur le sujet et leur entretien incombe  à l’entité de l’ASL au titre de partie commune.  Dans le cas des arbres dont le volume ou les nuisances s’étendent au voisinage, la contention des nuisances ne pourra intervenir qu’après un vote en AG à la majorité de l’article 24. Il est quand même important de noter, pour résumer, que l’arbre, même planté par un copropriétaire (avec accord préalable de la copropriété de préférence) reste et demeure une partie commune de la copropriété qui peut à tout instant en décider ou l’élagage ou l’abatage.           JRG

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Publié le 05/02/2012 
L’autorisation préalable nécessaire pour certains travaux 
Il faut le savoir, la copropriété pose certaines contraintes pour réaliser des travaux.  Si tout ce qui concerne l’aménagement intérieur d’un lot est à la discrétion du copropriétaire, à l’exclusion formelle du gros œuvre, tout ce qui relève de l’aspect extérieur, des parties communes  et/ou du gros œuvre est soumis à l’accord préalable, ce peut être aussi bien la transformation d’un balcon en loggia, que la pose d’un carrelage à la place d’une moquette,  etc… (liste non exhaustive).  Le règlement de copropriété peut être utile à consulter avant tout projet de travaux internes comme externes ainsi que l’article 3 de la loi de juillet 65 indicatif mais non limitatif.
Ceci étant, si les travaux projetés entrent dans le cadre de l’autorisation préalable (notamment pour les parties commune d’une part, ou pour l’aspect extérieur en raison du droit de suite de l’architecte sur sa propriété morale), il conviendra de soumettre le projet, de manière très précise, au vote de la plus prochaine Assemblée Générale.  Le premier vote se fera à la majorité absolue des voix (article 25 loi de juillet 65).  Si cette majorité n’est pas atteinte, un nouveau vote peut être organisé dans la foulée sur la même résolution, sur la base de l’article 24 (majorité des présents et représentés) à la condition expresse que le premier vote ait recueilli au moins 1/ 3 des voix de tous les copropriétaires.

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Publié le 01/02/2012 
Les fonds de travaux…
Il semble qu’on s’achemine lentement mais surement vers la rédaction d’un texte législatif  qui obligerait les copropriétés à gérer de manière anticipée deux obligations : 1/ c’est l’obligation de constitution de fonds prévisionnels pour les travaux futurs pour laquelle nous n’aurons aucune difficulté à entrer dans les clous puisque depuis de nombreuses années nous appliquons cette gestion prudente. 2/ il semble qu’on s’achemine également vers une obligation d’évaluation des performances énergétiques de chaque copropriété dans un délai et des conditions non précisées encore.
Si on peut penser que les bâtiments dits de « SO2 » répondent sans doute au futur cahier des charges des économies d’énergie, on ne peut écarter que les bâtiments de « SO1 » seront peut être concernés par ce texte à venir avec les obligations qui en découleront bien entendu.  Pour le moment rien n’est voté et rien n’est obligatoire mais il convient de noter que l’Unis (Union des syndicats de l’immobilier) y est très favorable et qu’il préconise que le placement  de ces fonds soit strictement encadré …

Et la hausse de la TVA
Le taux de TVA pour les travaux d’entretiens courants passe de 5,5 % à 7 %. Ce qui veut dire que nous allons payer une augmentation de 1.5 point de plus sur les travaux à venir en 2012.  Cette variation peut paraitre très faible en conséquence, mais dans l’absolu elle correspond à une majoration de 27 % des taxes applicables aux factures des travaux postérieurs au 1er janvier 2012.   Si on y ajoute l’incontournable inflation annuelle de 2 à 3 %, c’est un correctif de 5 % minimum pour cette seule année qu’il faut appliquer aux devis des travaux programmés pour ne pas être en dépassement de budget !
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Publié le 01/02/2012
L’entretien des escaliers :
Notre copropriété a la particularité de posséder 4 escaliers assurant des dessertes bien différentes dans leur finalité.  Celui du bâtiment A  (intérieur) dessert 2 paliers (1 de 6 lots + 1 de 1 lot). Celui  (intérieur)  du bâtiment E  dessert 8 lots sur un seul palier. Celui (intérieur) du bâtiment D dessert 6 lots sur un seul palier.  Celui (extérieur) commun aux bâtiments E et D, dessert 6 lots sur chacune des 2 copropriétés.
La loi organique de 1965 sur les copropriétés précise que les décisions concernant l’entretien des parties communes (dont les escaliers) sont prises à la majorité de l’article 24.  Cependant,  un arrêt de la Cour d’Appel de Paris – qui semble faire maintenant jurisprudence dans son application -  laisse entendre que s’il s’agit de simples travaux de réfection la majorité dégagée par l’article 24 est suffisante mais que s’il s’agit de travaux d’amélioration c’est la majorité engagée par l’article 26 qui s’impose.  Le distinguo est tellement subtil qu’on ne voit pas très bien où se situe la différence dans la nature des travaux….
Dans l’immédiat, il apparait que l’article 10 de la loi de 1965, stipule clairement que les dépenses qui portent sur l’entretien, le nettoyage ou la réfection d’un escalier constituent des charges générales qui sont supportées au prorata de leurs millièmes par l’ensemble des copropriétaires.  Par contre les dépenses engagées pour un tapis ou un revêtement de sol constituent des charges dites « spéciales » qui doivent être réparties sur les seuls  copropriétaires utilisateurs (au nombre de lots, bien évidemment) Sauf si une clause contraire figure dans le règlement de copropriété, ce qui est notre cas puisque nous avons voté une résolution dans ce sens à l’Assemblée Générale de 2011 comme la loi nous y autorise qui précise que tous les travaux engagés par les copropriétés D et E sur leur escalier commun seront réparties, au prorata de leurs millièmes, sur l’ensemble des copropriétaires de chaque entité fussent-ils ou non desservis par cet escalier.
Il reste que pour les 3 autres escaliers privatifs, c’est le règlement intérieur de chaque copropriété qui détermine la répartition des charges dites « communes » comme « spéciales ».                     JRG

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Publié le  27/01/2012
 Le carnet d’entretien : Bien que peu connu, ce document est obligatoire et doit être tenu à la disposition de chaque copropriétaire par le syndic en exercice.  Le Syndic a aussi l’obligation de le tenir à jour et d’y annexer tous les documents d’importance relatifs à la conception, les modifications éventuelles, l’entretien général (pour les seuls travaux conséquents), les assurances (vol, incendie, dégâts des eaux etc..) ainsi que les contrats dommages ouvrages pour les créations de moins de 10 ans. Enfin, en cas de travaux relevant de la garantie biennale les factures constatant ces travaux doivent y être annexées le temps de la garantie. En cas de bâtiments multiples dans la copropriété (c’est notre cas) le document unique est accepté sous réserve que chaque bâtiment fasse l’objet d’un chapitre particulier. Ce document fait partie de la gestion courante du syndic et ne saurait faire l’objet d’une rémunération spécifique, sauf si l’ AG des copropriétaires décide d’y faire figurer des informations complémentaires, auquel cas un accord préalable avec le syndic doit préciser la nature de ces informations et leur coût pour la copropriété.   Le texte qui régit ce document est un décret en date du 30 mai 2001.
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Publié le 20/01/2012 
Les élections et la copropriété :
Il fallait s’y attendre, et c’est normal, la future élection présidentielle en 2012 est une opportunité qui ne se représente que tous les 5 ans, et que ceux qui ont quelque chose à demander ne peuvent pas négliger au risque de devoir attendre 5 ans de plus pour obtenir une hypothétique réponse.
C’est le cas de l’Arc (Association des Responsables de Copropriétés) site :   unarc.asso.fr, à laquelle nous avons été abonnés très longtemps. Elle vient d’annoncer mettre en questionnement les principaux candidats à l’élection présidentielle.  L’Arc a établi et mis en ligne sur son site (rappelé ci-dessus) 10 mesures qu’il préconise pour traiter les carences de gestion des copropriétés.  Nous ne sommes pas concernés par certaines de ces 10 mesures mais on lui doit de reconnaitre de savoir toucher là où çà fait mal :
1/ instaurer un compte séparé obligatoire pour chaque copropriété : c’est évident
2/ réformer l’arrêté du 19/03/2010 pour maitriser les honoraires de syndic : oui
3/ les « fonds de travaux » sont en place chez nous depuis longtemps
4/ aider les ménages modestes…. (oui,  si c’est nécessaire)
5 / mettre en place un Plan d’Epargne Copropriété PEC (pourquoi pas ?)
6/ maitriser les charges par l’introduction d’une possibilité de cogestion ( ????)
7/ rétablir la confiance des copropriétaires à l’égard des syndics (peut être)
8/ freiner (ou mieux gérer) la consommation de l’électricité (oui, et de l’eau aussi)
9/ développer les aides à la rénovation énergétique dans la copropriété (oui peut être)
10/ les dispositions sur les conduites en plomb ne nous concernent pas;

Ceci n’est qu’un aperçu de ce que l’Arc est en train de mettre en place, nous vous invitons à visiter le site de cette association qualifiée de « virulente » dans un quotidien local charentais (édition du 17/01/2012) qui fait référence à ce panel de mesures musclées. Elles ont le mérite d’être portées par une équipe qui n’est inféodée à aucune chapelle politique et qui se targue d’être un peu le « poil à gratter » du Club des Syndics… JRG

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Publié le 03/01/2012
Le syndic et son contrat :  Dans notre copropriété, le contrat est souscrit pour un an calendaire, renouvelable et renégociable. (art. 29 du décret de 1967)
Les Honoraires : c’est là que le bât blesse. L’arrêté Novelli du 19 mars 2010 met un peu d’ordre dans la jungle des honoraires mais seulement sur ce qui est présenté comme étant du seul ressort du législateur, c'est-à-dire les tâches minimales du syndic devant être comprises sans restriction dans le contrat de base. Le législateur laisse dans le flou le plus artistique les tâches - dites particulières - que le syndic avait et a encore la possibilité de facturer (hors contrat de base) au tarif qui lui convient avec l’accord des copropriétaires en A.G.  Il y a toutefois eu, sur ce sujet un débat important (mais sans conséquence légale) entre une structure représentant les copropriétés et un syndic important pour essayer de limiter les abus constatés sur ce poste comptable par certains syndics.  Il semblerait que nous sommes – les Soleils d’Or – dans le cadre de cette exagération puisque les frais «particuliers» qui n’ont pas à être justifiés par une écriture quelconque, sont de l’ordre de 24 % alors qu’ils devraient être limités (contractuellement et non légalement) aux  environs de 10 %.
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Publié le 03/01/2012
Les Assemblées Générales et les règles de majorité requises :  
L’Assemblée Générale annuelle a lieu chaque année à date à peu près fixe, elle détermine la vie à venir de la copropriété et les rapports avec son gestionnaire : le Syndic.
Les décisions engageant des dépenses ou des orientations sont soumises à un vote préalable selon une majorité requise pour chaque cas d’espèce.  En gros, ces majorités relèvent des articles 24, 25 ou 26 de la loi :
-          Art 24 : majorité simple (abstentions non prises en compte) majorité ( + de 50 %) des voix exprimées des copropriétaires présents ou représentés.
-          Art. 25 : majorité absolue : toutes les voix de tous les copropriétaires présents et représentés.
-     Art. 26 : majorité compliquée avec des cas d’espèces ou un double vote concomitant peut palier la nullité d’un premier suffrage.
On ne redira jamais assez que la participation effective (même par pouvoir de représentation interposé pour raison majeure ou mineure) est absolument indispensable pour faciliter la gestion de la copropriété. Il y a des règles de majorités incontournables pour certains travaux, pour des décisions administratives, comptables etc… et même pour la simple validation de l’Assemblée Générale on fait constamment référence aux art. 24, 25 ou 26. La providence a voulu que, jusqu’ici, les A.G. et leurs décisions ont pu être validées dans le cadre de la loi, mais le vent du boulet a soufflé plusieurs fois et il n’est pas inconcevable que, par négligence, on en vienne un jour à faire une deuxième AG avec tous les frais que cela entrainera !
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Publié le 03/01/2012 
Le pouvoir de représentation :
Le vote par correspondance est illégal et interdit. C’est la raison pour laquelle à chaque convocation pour l’Assemblée Générale annuelle, comme pour toute autre convocation en A.G. extraordinaire – l’ordre du jour adressé par le syndic en exercice, comporte un imprimé de délégation de pouvoir par procuration destiné à permettre au copropriétaire dans l’impossibilité matérielle d’assister à l’AG de confier ses pouvoirs de vote à un tiers de son choix.
Bien que çà n’ait aucun caractère obligatoire, il est judicieux que ce document soit complété soit par des consignes orales sur chaque  sujet à voter, soit par des consignes précises écrites sur l’ordre du jour pour les chapitres objets d’un vote.
On peut également simplifier la démarche en adressant un mandat daté et signé sans nom de délégataire au syndic, lequel a l’obligation de les remettre à une personne qui ne soit pas sous son autorité pour que le répartition de ces pouvoirs soit faite par les copropriétaires eux-mêmes et eux seuls.
Le choix du mandataire est libre – qu’il soit copropriétaire ou non – à l’exclusion formelle du syndic, de son conjoint et des personnes sous son autorité professionnelle.
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